Cet acte de baptême nous inspire trois réflexions:
– Le moulin de la leu existe déjà à cette époque, comme en atteste la présence du parrain, M Louis Villepreux, meusnier à la leu . Un siècle plus tard, la carte de Cassini mentionne le Moulin de Laleu, avec ceux de La Pacodière, de Pouvereux, Duri…
– le moulin de la leu, c’est le moulin de la louve…la forêt s’étendait alors beaucoup plus vers le nord et cette orthographe n’a rien de très étonnant…plus vraisemblablement, Laleu ou Laloeuf désignait un fief exempt de redevances ( « les francs alleux »)
– D’après la chronique, en 1615, après les guerres de religion, la chapelle n’était plus qu’une « vieille mazure dont il ne reste que quatre murs et où les habitants de La Bruyère et de Braise se rendent en procession les jours de Rogation…il faudra attendre 1867 pour qu’elle soit relevée de ses ruines et restaurée par le seul concours unanime des habitants »…Cependant, les archives de la commune mises en ligne sur le site du Conseil Général de l’Allier présentent des actes de baptêmes, mariages et décès régulièrement effectués depuis 1669 dans cette église …nous en avons un exemple ci-dessus…qu’en serait-il alors de « la mazure et de ses quatre murs?