Tronçais recèle un grand nombre de sources et de fontaines qui témoignent de l'activité humaine au coeur même de la forêt. Dès l'époque gauloise, les fontaines retenaient autour d'elles les nombreux habitants qui peuplaient déjà Tronçais. Ensuite, les loges (habitations des travailleurs de la forêt), les maisons forestières et les villages se sont construits à proximité. Chacune a sa particularité et un nom qui rappelle les différents métiers exercés en pleine forêt. Elles sont à peu près toutes associées à une légende païenne ou à celle d'un Saint. Certaines sont très connues, entretenues et facilement accessibles, d'autres sont plus méconnues, discrètes ou à l'abandon.
Parcelle 139, tout près du rond de Buffévent, entre la ligne qui va au chêne Chevalier et la route de rond de La Pelloterie. Entourée de dalles sur les 3 côtés et recouverte de pierres.
Parcelle 22, vers le rond Jarsaud. A partir du rond, prendre la ligne de la Font Jarsaud jusqu'à trouver une flèche indiquant son emplacement. Sort d'une souche d'arbre.
Sur la ligne de Génois, à droite entre le rond de Meslier et le rond de la Grande Vente, à 150 m. du rond de Meslier. Entourée de dalles verticales et recouverte de pierres.
Parcelle 133, vers Richebourg. L'argile blanche qui se trouve dans le lit du ruisseau et sous la couche d'humus environnante, colore l'eau de blanc laiteux dès qu'on la touche. C'est pourqui cette fontaine porte le nom de font de lait. L'aménagement de la source en fontaine date de l'époque où de nombreux habitants peuplaient le forêt. Le lavoir en témoigne ainsi que l'ancien étang situé non loin de là et qui a été détruit pour chasser les habitants de la forêt et ainsi sauvegarder ce milieu naturel.
Parcelle 361, vers le rond du même nom.
Parcelle 171, entre le rond de la Grande Borne et la route des Chamignoux.
Parcelle 72, vers le rond de Thiolais. Aussi appelée font de la Goutte Dardant
Parcelle 57, entre le rond Bernard et le rond de Bougimont, à droite.
Parcelle 37, au bord de l'étang de Pirot. Son nom vient du fait que l'eau de cette fontaine ne gèle jamais.
Parcelle 251, l'eau de cette fontaine aurait eu la propriété de rendre amoureux
Parcelle 196, du rond Gardien à Pirot, à droite. Captée pour alimenter la commune de Cérilly.
Parcelle 236, du Rond Gardien à Tronçais, dans le virage, vers la maison cantonnière, à droite. Murée en maçonnerie arrondie, elle est couverte en pierre et close d'une porte en bois.
Parcelle 45, vers la corne de Rollais
Parcelle 46, vers la corne de Rollais
Parcelle 326, vers la Clef des Fossés, une flèche indique son emplacement.
Maçonnée en carré jusqu'à un mètre au-dessus du sol et recouverte d'énormes
pierres plates, elle coule en abondance dans un lavoir
Dans l'enclave de la Bouteille, à proximité de la chapelle.
Elle était donatrice de pluie et l'on y venait en procession jusqu'un 1893.
"Le curé qui conduisait la procession s'avançait tout au bord de la fontaine
et les pèlerins lançaient de grosses pierres dans l'eau afin d'humecter les
vêtements sacerdotaux. Les anciens affirmaient que souvent en se retournant
et en atteignant la corne du bois, ils étaient exaucés par la survenance
d'une averse bienfaisante".
Dans l'enclave de la Bouteille, à proximité de la chapelle.
"Elle coule par deux trous dans un énorme rocher. Autrefois, les paysans
allaient consulter cette fontaine, car si elle coulait en abondance de l'un
ou l'autre trou, l'année serait bonne ou mauvaise en blé, ou le blé se
vendrait cher ou pas".
La légende de la Bouteille est
rattachéeà cette fontaine
Parcelle 396, vers le rond de Montaloyer.
Parcelle 315, vers les Cabottes.
Mûrée, couverte d'une large pierre, close d'une barrière en bois et enjolivée
de mousse et de lière, elle écoule son trop plein dans un ancien lavoir.
Parcelle 322, à droite de la route du Brethon à Saint-Bonnet, le long du ruisseau du Gué des Mulettes. Ornée de mousse et de lière, maçonnée en arrondi jusqu'à 0,80 m. au-dessus du sol, elle est recouverte de deux pierres plates portant en avant l'inscription : 1909
Parcelle 175, du rond Gardien à Pirot, à gauche. "Elle est de loin la plus belle et la plus fameuse des fontaines de la forêt. Claire et abondante, elle sourd en une large vasque de pierre construite à la Belle Époque par les Eaux et Forêts qui, sur la margelle en ciment, avaient inséré en 1900 une inscription consacrant la fontaine à Velleda.
Cette inscription est aujourd'hui disparue, effacée par les pas". La fontaine est située à proximité d'un site gallo-romain important. Selon la tradition, un couvent et une église s'élevaient en ces lieux au Moyen-âge. Ils auraient été engloutis à cause des sacrilèges accomplis patr les moines qui y vivaient.