Les arbres remarquables de la forêt de Tronçais
Les arbres limites
Ces arbres avaient été choisis pour signaler les limites entre ventes ou
circonscription forestière, entre forêt domaniale ou privée et entre
paroisses.
Chênes les Jumeaux
Arbres de forme naturelle. Ces anciens brins de taillis sont nés de la
même souche au début du XVII ème siècle (naissance présumée vers 1640).
Situés sur un angle de limite, ces pieds corniers servaient à matérialiser le
périmètre de la forêt Royale le long du taillis de la Rouesse. Plus tard,
leur rôle de limite a été complété par des bornes et des fossés qui
subsistent encore aujourd'hui. Ces arbres ont été choisis par
l'administration forestière lors du premier classement de 1899 comme arbres
remarquables.
Cinconférence : |
5,10 m et 4,50 m |
Hauteur totale : |
25 m |
Hauteur du fût : |
12 m et 8 m |
Volume : |
25 m3 et 19 m3 |
Chêne la Sentinelle
Arbre de forme naturelle, naissance présumée vers 1580. Cet arbre est
actuellement le plus gros chêne de la forêt (et mon préféré, ndlr). Situé sur
une limite, cet arbre paroi matérialisait le périmètre de la forêt Royale le
long du taillis de la Rouesse. Il a été choisi par l'administration
forestière lors du premier classement de 1899 pour être conservé jusqu'à sa
mort naturelle comme arbre remarquable. C'est l'un des derniers arbres qui
subsiste de ce premier classement.
Cinconférence : |
6,55 m |
Hauteur totale : |
30 m |
Chêne de Montaloyer (ou chêne de Piperon)
Arbre de forme naturelle, naissance présumée vers 1630. Ce chêne est l'un
des neuf arbres choisis pour conserver le nom des anciennes circonscriptions
territoriales de la forêt de Tronçais.Il marquait la limite entre les
paroisses de Vitray, Urçay et Braize. Une légende probablement du siècle
dernier attribue au chêne de cacher dans une de ses "cabotes", une statue de
la vierge pour la soustraire à "ceux de la nouvelle religion" qui déferlaient
sur le pays en 1569.
Cinconférence : |
5,45 m |
Hauteur totale : |
19 m |
Volume : |
24 m3 |
Chêne Saint-Louis
Cet arbre est vraisemblablement né au cours du XVI ème siècle. Situé sur
une limite, cet arbre paroi matérialisait le périmètre de la forêt Royale le
long du Vieux Morat. Plus tard, ce rôle de limite a été complété par des
bornes qui subsistent encore aujourd'hui. Classement proposé en 1955 à
l'agrément des Eaux et Forêts dans l'ancienne garde de Morat, et seulement
accepté ne 1967.
Cinconférence : |
4,57 m et 3,12 m |
Hauteur totale : |
35 m |
Chêne de la Bouteille
Ancien pied cornier à la limite de la forêt domaniale. Chêne à quatre
marres provenant d'une souche de taillis.
Les arbres hommages
Ce n'est qu'à partir de 1931 que furent donnés à des arbres des noms de
personnages, de personnalités vivantes ou décédées, ou d'événements.
Chêne Jacques Chevalier
Arbre de forme forestière, très droit, naissance présumée vers 1640. Son
fût aurait pu être utilisé pour servir de mèche au gouvernail d'un navire de
la Marine Royale : 80 cm de côté, 12 m de long. Il a été classé en 1931 pour
honorer Jacques Chevalier, universitaire et philosophe chrétien (1882-1962).
Personne n'a su révéler comme lui les richesses cachées au coeur de la forêt
de Tronçais. Il a fait découvrir le monde des fendeux, des charbonniers et
des forestiers qui ont peuplé ces futaies.
Cinconférence : |
4,70 m |
Hauteur totale : |
34 m |
Hauteur du fût : |
16 m |
Volume : |
30 m3 |
Chêne Stebbing
Arbre de forme forestière, droit et au fût bien élagué naturellement. Sa
naissance se situe dans la première moitié du XVII ème siècle. Nommé ainsi en
mémoire du directeur de l'école forestière d'Edimbourg qui séjournait chaque
année en forêt de Tronçais avec ses meilleurs élèves, originaires des
différentes contrées de l'Empire Britannique.
Cinconférence : |
4,50 m |
Hauteur totale : |
37 m |
Volume : |
25 m3 |
Chêne de la Résistance
Naissance présumée vers 1640. Ce chêne extrêmement droit, de forme
forestière appelé par les bûcherons Chêne des Quarante
Mètres fit l'objet des engouements et des querelles des hommes. Il
fut nommé successivement, sans que les règles administratives soient
observés, en octobre 1940 et en présence de l'intéressé "Chêne
Maréchal-Pétain", puis clandestinement en février 1944 par trois
bûcherons "Chêne Gabriel-Péri", du nom d'un député livré aux forces
d'occupation et qui moutur fusillé en 1942, fidèle à ses convictions. Cet
arbre est maintenent officiellement nommé le "Chêne de la
résistance".
Cinconférence : |
3,60 m |
Hauteur totale : |
41 m |
Volume : |
23 m3 |
Chêne Émile Guillaumin
Arbre de forme forestière, droit et au fût bien élagué naturellement. Sa
naissance se situe dans la première moitié du XVII ème siècle. Il fut classé
en 1967 et dédié à Emile Guilaumin, écrivain né et mort à Ygrande
(1873-1951). Auteur de "La vie d'un simple", il montre le paysan vu
par lui-même. Il a décrit les relations conflictuelles entre les
propriétaires terriens et leurs métayers dont il tenta d'améliorer les
conditions de vie.
Cinconférence : |
3,80 m |
Hauteur totale : |
34 m |
Volume : |
20 m3 |
Chêne Charles-Louis Philippe
Arbre de forme forestière, droit et au fût bien élagué naturellement. Sa
naissance se situe dans la première moitié du XVII ème siècle. Il fut classé
en 1967 et dédié à Charles-Louis Philippe, conteur, romancier et chroniqueur
né à Cerilly (1874-1909). Charles-Louis Philippe est représentatif des
mouvements d'idées qui agitent son époque. Son père était sabotier à Cerilly.
Nombreux étaient alors ces artisans qui vivaient dans des loges construites
au coeur des futaies.
Cinconférence : |
4,60 m |
Hauteur totale : |
33 m |
Volume : |
28 m3 |
Les arbres des bûcherons
Les bûcherons et les hommes de la forêt avaient remarqué des arbres aux
formes particulières. Certains furent classés mais, il n'en reste plus
qu'un.
Chêne Carré
Arbre de forme forestière. Surnommé autrefois la Tour Eiffel à cause de la
forme parallélépipèdique de la base de son tronc, il s'appelle Chêne Carré
depuis son classement par l'administration forestière en 1931. Cet arbre est
devenu une curiosité naturelle que les promeneurs ne manquent pas de venir
voir. Sa naissance se situe dans la première moitié du XVII ème siècle
(naissance présumée vers 1630).
Cinconférence : |
6,40 m |
Hauteur totale : |
30 m |
Hauteur fût : |
16 m |
Les arbres des anciennes gardes
Ces arbres furent choisis afin de conserver le nom et le souvenir des
anciennes gardes (ou triages) de la forêt de Tronçais créées à la fin du
moyen-âge. Ils ont été classés par l'O.N.F. le 21 juin 1995.
Chêne de la bouteille
(Voir les arbres limites).
Hêtre de la Goutte Dardan
Cinconférence : |
2,70 m |
Hauteur totale : |
33 m |
Chêne de la goutte de Meslier
Chêne de forme forestière situé dans une futaie appartenant au patrimoine
sylvicole remarquable.
Cinconférence : |
3,25 m |
Hauteur totale : |
43 m |
Chêne de la Jarrye
Chêne de forme forestière.
Cinconférence : |
2,60 m |
Hauteur totale : |
40 m |
Chêne de la Lande Blanche
Ce chêne est l'un des neuf arbres choisis pour conserver le nom des
anciennes circonscriptions territoriales de la forêt de Tronçais. La
superficie de la garde de la Lande Blanche était au XVII ème siècle de 2210
arpents, soit 1130 ha. Cette garde a souffert du pacage de 500 mulets des
forges installés par Nicolas Rambourg à Saint Jean de Bouy.
Cinconférence : |
3,17 m |
Hauteur totale : |
41 m |
Âge présumé : |
200 ans |
Diamètre à 1,30 m : |
1 m |
Chêne de Morat
Chêne de forme forestière.
Cinconférence : |
4,00 m |
Hauteur totale : |
39 m |
Chêne de Peagu
Chêne de forme forestière situé dans les "taillis de la Vernigeolle".
Chêne de Piperon
(Voir chêne de Montaloyer dans les arbres limites).
Chêne de la Remenanche
Chêne de forme forestière.
Cinconférence : |
3,00 m |
Hauteur totale : |
44 m |