Quel rapport entre ces deux images?…sauf à conclure qu’un coup de jeune s’imposait…
Archive for the ‘braize’ Category
Images de Baignereau
mardi, juin 10th, 2014Braize… un logo, des chemins, des sentiers.
dimanche, février 2nd, 20142014 à Braize…en images
jeudi, janvier 2nd, 2014Braize et ses Lieux Dits
mercredi, octobre 30th, 2013C’est plus un jeu qu’une recherche approfondie, avec toutefois quelques emprunts à M.Piboule (Mémoire des Communes bourbonnaises) et M.Bonin (Noms de lieux en Bourbonnais). Vous pouvez contribuer … et corriger !
BRAIZE pour commencer, bien sûr… L’origine du nom de la commune a fait l’objet de diverses interprétations, fondées sur la topographie des lieux (ancien français brai = boue, marécage) ou sur l’étymologie (brûlis, de l’ancien français brésil = un défrichement par le feu) … sur le légendaire également : le village aurait été reconstruit sur les ruines d’une cité dévastée par un incendie. La première proposition paraît assez justifiée, de par la situation de l’ancien village ; on retrouve d’ailleurs ce toponyme « Les Braizes » en Bourbonnais, à Monestier, il est également fréquent en Bretagne et Normandie, renvoyant à des cours d’eau ou des hameaux, avec toujours ce sens probable de lieu marécageux.
Et puis Baignereau, notre site ; ce n’est pas le suffixe eau qui nous vaut nos terrains humides, mais la racine (balneum = baignade) ; les registres paroissiaux en fournissent une remarquable variété orthographique, de Beignereau, Bègnereau à Baignereau, avec cette forme ancienne (et pédante) Bagnerault !
Pour rester dans la boue, passons aux Pâturaux ; d’après G.Sand « Le pâturail est un dernier vestige de la vie pastorale et nomade ; il n’existe que dans les parties centrales de la France. C’est un vaste enclos, abandonn’ de temps immémorial aux caprices de la nature et vierge de toute culture. Ce sont des terrains fermés de haies impénétrables et tout remplis de broussailles, avec une mare creusée et plantée dans un coin ; l’herbe n’y pousse ni belle, ni bonne. » On distinguait ces Pâturaux par le nom de leur propriétaire « les Pâturaux de Untel » ; ils couraient (lentement) de l’ancien taillis du Champ de Balais aux limites de la commune, en s’égouttant péniblement vers la rivière Sologne.
A une autre extrémité de la commune, Tizais, toponyme sans doute encore en rapport avec l’hydrologie du lieu (cf les sources de Thizon près de Montluçon). Près de là, La Croix Pétouillon, où serait enterré un meunier de mauvaise conduite à qui le curé de St Bonnet aurait refusé une sépulture chrétienne, est située au carrefour de deux chemins boueux (la pâtouille = la patouille, la boue) … ce fut aussi le lieu où les « Meneux de loups » rassemblaient leur meute … autres temps ! A proximité, le Chemin des Muletiers et le Chemin des Bannes (les tombereaux) nous rappellent l’époque des convois qui transportaient le charbon de bois et le minerai de fer vers les Forges.
Redescendons dans la vallée pour trouver les Etangs Roux, l’Etang du Ris … plus difficile, même en s’amusant, celui de Pouveux (Povereux sur la Carte de Cassini) … osera-t-on « Pouveux-tu le croire ? » curieuse forme du verbe pouvoir ! La Martinière aurait pu être le domaine des Martin (des ancètres ont bien traîné par là, mais plus tard) ; son étang alimentait un ancien moulin, autre moulin à La Leû, un autre près de Tizais, d’où notre Pas de la Mule qui devait être le Gué de la meule qui y conduisait.
Les Etablissements de Laloeuf, annexes des Forges de Tronçais et Morat ont laissé leur nom à La Pointerie près de laquelle les écoliers du début des années 1900 découvraient encore les pointes nécessaires à leurs travaux de bricolage et Laloeuf avait désigné un fief exempt de toutes taxes seigneuriales (cf les francs alleux)…
Au nord, La Goutte (gutta = source) pourrait indiquer la présence d’une source coulant goutte à goutte.
Plus poétiques, l’Hirondelle et son superbe panorama et Les Alouettes sablonneuses dominant la vallée vers le Cher ; à la sortie du village, La Cornille, variation de corneille ? Bucoliques, La Queudre (du latin corylus = le coudrier) aurait été un lieu planté de noisetiers, alors que Verneuil serait la clairière des aulnes (aulne ou vergne selon le lieu). Moins rutilant, Le Prè Doré n’aurait été que le prè de l’orée (orée de quel bois … ou limite de la paroisse ?).
Des faciles maintenant : Beauregard -les deux fermes chères à soljj… Les Champs de Balais ou champs de genets, défrichés par nos aïeux « chaveurs de balais » … La Chasserie, un terrain de chasse devenu vignoble connu, sinon réputé … dans le même registre, on a aussi Le VignotLes Gravières et ses anciennes vignes (on pourrait déguster un cru des Graves de Braize) … La Feuillée (le Feuillet sur d’anciennes cartes) … Puy Aigu (podium = lieu élevé) … Les Landes Blanches, éclaircies par les troupeaux bien avant les prélèvements de Nicolas Rambourg pour ses Forges de Tronçais … la planchette que l’on passait sur « la mesure » pour araser les grains de blé aurait-elle donné son nom aux terres cultivées Des Planchettes ? Ou, plus simple, le labour en planches ?
La Pacaudière, dérivé de pacage, le prè … Flambert et Les Gallerands pourraient être d’origine germanique, le second désignant les corbeaux et le premier un rapport avec quelque péril … Le Champ de la Chapelle, sur notre Allée des Templiers, de même que La Mimonerie (La Limonerie d’après M.Piboule) … La Verrerie où l’on peine à imaginer une industrie du verre qui n’aurait laiss’ aucune trace … La Rouesse, près de l’église fut un ancien taillis et ses labours découvraient régulièrement la trace noirâtre d’anciennes meules de charbon de bois.
D’aprés M.Piboule, également, le plateau des Saladins devait être un lieu de défense, entouré de ravins marécageux et de surveillance, tout comme celui de La Commanderie.
Et pour terminer sur des origines nobles, nos deux implantations monastiques : celle de La Commanderie du Temple de Braize, sur un tertre dominant la vallée marécageuse, la seconde, de l’Ordre des Hospitaliers donnera naissance au bourg actuel, La Bruyère de Braize, parfois orthographiée Bruère, ou Les Breures dans la paroisse voisine.
Une dernière énigme : M.Bonin cite le lieu dit Carrouge à Braize, avec le sens de carrefour, sans qu’on puisse le localiser … Des voisins de Baignereau ont relevé, sur un acte de vente, leur maison à « sise au Carré Rouge », et nos grands parents maternels, originaires de Baignereau parlaient des « Carres Rouges » … le cadastre napoléonien de 1834 mentionne, lui, le Carrefour des Six Chemins, près de La Croix Bonnefonds (Bonnefont … encore et toujours de l’eau !)
Du Chanvre à Braize !
samedi, septembre 14th, 2013L’idée de cet article vient de m’être suggérée par un ancien camarade d’école avec ce souvenir: à Pouveux, dont le prè faisait partie des terres de notre ferme de Beauregard, le propriétaire attachait sa barque à de grosses pierres plates, proches de la cabane de pêcheur. D’après lui, ces pierres étaient utilisées, à l’origine, pour maintenir au fond de l’étang les bottes de chanvre mises à rouir pendant quelques mois.
Bien d’autres preuves attestent l’importance de cette culture jusque dans les années 1900…Un arrière-grand-père fut tisserand-chanvreur à Bardais; un oncle lointain exerçait la même profession à St Bonnet le Désert…les rivières Marmande et Sologne furent largement utilisées pour le rouissage évoqué ci-dessus…Le vieux placard de la chambre à Beauregard renfermait encore plusieurs chemises faites de cette toile plutôt « raide »; des « boussons » de filasse de chanvre traînaient encore dans le grenier, de même qu’un rouet et des quenouilles…Nous gardons précieusement un torchon et une nappe utilisés pour déposer rôtis et boudin quand grand-mère Madeleine « tuait le cochon »…et, dans les années 1930, une jeune mariée refusa tout net les gros draps de toile que lui proposait une grand-mère, s’attirant cette réplique « Dame, vous, les jeunes, vous n’avez pas la peau des fesses faite comme la nôtre! »
Rouissage, broyage, teillage, cardage, filage: de nombreux sites décrivent et illustrent avec précision ces étapes…Peut-être les « Peigneurs de chanvre » du Forez ou du Livradois venaient-ils proposer leurs services à nos paysans, contribuant, comme les « Scieurs de long » de la forêt, à la propagation des « idées nouvelles » chez les dociles habitants de ces lisières du Massif Central…
Mais le souvenir le plus précis reste celui de notre matériel à fabriquer les cordes, une sorte de rouet qui devait utiliser autrefois le chanvre produit à la ferme, remis en service avec les pelotes de ficelle de sisal employés par la moissonneuse-lieuse acquise en 1936. On faisait des câbles pour arrimer les charrettes de foin ou de paille, des guides (des rênes) pour les attelages de chevaux…on me permettait de participer à la fabrication des « cordes à veaux » destinés à les attacher près de leur mère.
A droite, une partie fixe avec quatre crochets qu’on peut solidariser à l’aide de la planche en croix percée de quatre trous; elle permet d’abord de réunir plusieurs fils qui seront tordus à part pour former un toron, ces torons seront réunis ensuite en un seul câble. A gauche, la partie mobile, avec un crochet plus gros et une manivelle qui tourne en sens inverse…ce « traîneau » suit le raccourcissement du câble dont la régularité est assurée par la pièce bizarre en forme de croix allongée qui maintient les torons séparés et qui vient peu à peu vers la partie fixe…Bien sûr, le « maître d’oeuvre » se chargeait de la tenue de ce guide et des épissures finales!
…et si ce matériel restait encore dans quelque grenier braizois?
Jean Boutoute, curé de Braize…et prètre réfractaire.
dimanche, septembre 8th, 2013Ci-dessus, deux actes de baptêmes, célébrés en 1787 en l’église de Braize, l’un par son curé, J.Boutoute, l’autre par le curé Hèrault, de la paroisse voisine de Saint Bonnet le Désert, « laïcisée » provisoirement en Désert sur Sologne…Le premier refusera de prêter serment à la Constitution civile du Clergé en 1791 et connaîtra l’emprisonnement et la « déportation maritime » ( d’après « Les martyrs de la foi pendant la Révolution française »), le second deviendra « prêtre constitutionnel », ainsi qu’il le précisera le 22 novembre 1792 sur les registres paroissiaux de St Bonnet.
De Braize à Meaulne, il y a 150 ans…
mercredi, mars 20th, 20131846: notre arrière grand-père Jean Baptiste vient de naître à La Queudre où son père Pierre est laboureur, son oncle Gilbert est laboureur, lui aussi, mais aux domaines de Beauregard. Pierre est né le 11 floréal an IX à Meaulne, au hameau de Vernais; il s’est marié à Vitray en 1829 avec une habitante de la ferme de Fay, proche des Arpents. A cette époque, Braize est toujours « La Bruyère de Braise » et son carrefour principal n’est pas encore Beauregard, mais Les Gallerands.
Le cadastre de 1834 nous permet d’imaginer ce que devait être le voyage à pied?…en voiture à âne? pour rendre visite aux parents.
Deux possibilités s’offrent à notre aïeul:
1 – suivre l’ancienne « Rue des Orfèvres » en direction de La Leu, en longeant La Commanderie et son mamelon, passer sur la Chaussée de l’étang alimentant « l’établissement de Laloeuf » où son fils sera plus tard « ouvrier d’usine ». Cet établissement, installé depuis 20 ans à la place de l’ancien moulin, comprend huit bobines de tréfilerie et quelques métiers à fabriquer les pointes de Paris; il utilise des matières premières en provenance de Morat et est alors dirigé, comme l’ensemble de Tronçais par J.B. Dechanet, également maire de St Bonnet le Désert. (source:Les Forges de Tronçais – Une usine au coeur de la forêt)
De là, notre voyageur poursuit son chemin vers La Croix Pétouillon, d’où l’on peut aussi rejoindre Urçay ou le moulin des Ris. C’est, paraît-il, le lieu où serait enterré un meunier à la conduite fort dissolue et à qui on aurait refusé une sépulture chrétienne, à moins qu’elle ne rappelle la mort d’un enfant dévoré ici par un loup, l’endroit aussi où les « Meneux de loups » rassemblaient leur meute. Tous ces chemins étaient empruntés depuis un demi-siècle par les convois de mulets ou de « bannes » (tombereaux) chargés de charbon de bois destinés aux Forges. Devant nous, la butte de Montaloyer avec son chêne légendaire, repère salvateur pour des « touristes » égarés dans la boue, la broussaille ou le brouillard! Ensuite, le chemin retrouvait le tracé de la voie actuelle peu avant Les Arpents; notons son croisement avec la seule route de Braize à l’époque qui menait du Veurdre à Urçay, un ancien chemin muletier restauré à l’âge d’or des Forges de Tronçais.
2 – on pouvait aussi emprunter un itinéraire, disons plus « légendaire »…depuis Les Gallerands, rejoindre le « Village de Braise » par l’ancienne « Rue des Maréchaux ». De cet opulent village, ne subsistent alors que l’église et la cure , pire d’après certains chroniqueurs, cette chapelle ne serait plus « qu’une vieille mazure avec ses quatre murs »! Les maisons les plus proches sont la Petite ferme de Laloeuf et celle de Pouveux…qu’en est-il alors du Château de La Pacaudière ? Plus loin à gauche « le ch’tit moulin » du château – ou ses ruines- on franchit à gué le ruisseau des Mailleries qui alimentera plus tard le lavoir communal; à gauche encore le chemin des Forges par le Feuillet l’étang de St Bonnet et les Landes Blanches, La Mimonerie (ancienne maison religieuse?), le Champ de la Chapelle et Montaloyer où l’on retrouve notre premier itinéraire au pied du « Chêne à la Vierge »…
Peut-être des idées pour les organisateurs de randonnées pédestres à la recherche des sentiers perdus…promenades agréables…se rappeler qu’elles l’étaient sans doute moins…et puis, il y avait encore des loups à Tronçais…et bien d’autres prédateurs ?
Sans rapport: Autrefois, les bâtiments des grandes exploitations étaient généralement construits en retrait des grands chemins…on y accédait par un chemin privé (Bourbonnais – ed Bonneton)…On en a une parfaite illustration avec les deux fermes de Beauregard, dont « La Réserve » est reliée au chemin d’Ainay le Château par une belle allée rectiligne – (A) sur l’extrait du cadastre.
Beauregard années 1930…comment on se chauffait?
dimanche, février 24th, 2013Chauffage et cuisson des aliments ne faisaient qu’un; le poêle restait allumé presque toute l’année, sauf en cas d’extrème chaleur où on le laissait éteindre après le repas de midi…la soupe était alors remplacée par une assiette de lait et quelque relief de repas froid.
La cuisinière n’arriva qu’en 1934… des souvenirs: son magnifique émail « mauve soutenu », mon père qui se réchauffait les pieds sur la porte du four rabattue, les fers repasser toujours prêts sur la plaque, aussi bien pour le linge que pour tiédir le lit, et puis mon culbuto en celluloïd posé imprudemment devant le foyer et volatilisé aussitôit! Sur le dessin, elle est en position été, le tuyau montant directement dans la cheminée; en hiver, pour gagner de la chaleur, on la sortait de deux mètres dans la pièce et le tuyau, allongé et muni d’un coude, rentrait par le trou circulaire qui devrait être caché par un calendrier des postes.
Avant, on avait connu le poêle à quatre feux, en fonte noire, les orifices étant fermés par un système de rondelles que l’on utilisait selon la taille de la marmite…on retirait le tout pour griller les harengs salés à même la braise. Il n’en restait pas de trace à la ferme, mais je me rappelle parfaitement celui de la grand-mère « Nette »; elle avait acquis le modèle émaillé, avec four, fontaine d’eau chaude et barres latérales pour sécher les torchons.
Par contre on avait conservé le « poêle à deux marmites » qui restait dans la « cour de derrière » et qu’on utilisait encore pour chauffer la lessiveuse. Braize n’avait pas l’exclusivité de cette expression; on retrouve sur des sites de vente en ligne le recueil de contes « Autour du poêle à deux marmites » de M.G. Blanchard, poête nivernais.
Dans la même cour, il y avait aussi le « potager » à deux feux, alimenté au charbon de bois et qui était, paraît-il, placé dans l’embrasure de la fenêtre à la belle saison (un barbecue intérieur en quelque sorte…on ne parlait pas encore de monoxyde de carbone, je me souviens seulement de la bougie qui devait permettre de détecter la présence de gaz carbonique dans les caves lors de la fermentation du raisin!).
Pour être complet, il y avait aussi le mirus, mais il fallait une couche de neige épaisse et tenace, ou un gel accentué durable pour qu’on se décide à l’allumer dans la grande chambre… ça commençait par un enfumage copieux qui exaspérait grand-mère, et la pièce devait bien faire ses 120 mètres cubes, on n’avait pas de thermomètre pour vérifier les performances!
Le feu de cheminée n’était qu’un souvenir; restaient dans le tas de ferraille de ladite cour deux énormes chenets, des crémaillères de même taille et divers chaudrons : un trésor de brocante disparu qu’on jugeait alors sans valeur ajoutée possible!
Pour alimenter tout ça, le bois prélevé lors de la taille des « bouchures », surtout les branches des chênes « tâtards » (on disait tâteaux); le bail précisait bien que le fermier n’avait pas le droit d’abattre les arbres sans l’autorisation du propriétaire. On trouvait donc, encore dans la même cour, un stock de perches plus ou moins grosses, un énorme tas de fagots et un hangar à bois où on abritait les bûches sciées et fendues, avec la chèvre, le billot, la scie, la hache, la serpe…et un tas de riens inutiles!
1693…un Baptême en l’église de Braise.
dimanche, février 17th, 2013Cet acte de baptême nous inspire trois réflexions:
– Le moulin de la leu existe déjà à cette époque, comme en atteste la présence du parrain, M Louis Villepreux, meusnier à la leu . Un siècle plus tard, la carte de Cassini mentionne le Moulin de Laleu, avec ceux de La Pacodière, de Pouvereux, Duri…
– le moulin de la leu, c’est le moulin de la louve…la forêt s’étendait alors beaucoup plus vers le nord et cette orthographe n’a rien de très étonnant…plus vraisemblablement, Laleu ou Laloeuf désignait un fief exempt de redevances ( « les francs alleux »)
– D’après la chronique, en 1615, après les guerres de religion, la chapelle n’était plus qu’une « vieille mazure dont il ne reste que quatre murs et où les habitants de La Bruyère et de Braise se rendent en procession les jours de Rogation…il faudra attendre 1867 pour qu’elle soit relevée de ses ruines et restaurée par le seul concours unanime des habitants »…Cependant, les archives de la commune mises en ligne sur le site du Conseil Général de l’Allier présentent des actes de baptêmes, mariages et décès régulièrement effectués depuis 1669 dans cette église …nous en avons un exemple ci-dessus…qu’en serait-il alors de « la mazure et de ses quatre murs?
Braize et ses points culminants
mercredi, janvier 23rd, 2013Le point culminant de la commune est situé à quelque 500m au nord-est du Rond de Montaloyer, point matérialisé par une borne I.G.N indiquant la cote 291 mètres.
Mais pourquoi donc, lors des classes-promenades de mes dix ans, notre institutrice s’obstinait-elle à nous conduire « au sommet » de Braize, coté 246 mètres sur la carte d’état major et situé en bordure du petit chemin allant de La Cornille à La Goutte ? Une grosse pierre taillée indiquait notre sommet, cachée dans la haie qui bordait alors une petite vigne…La haie et la vigne ont disparu, emportées par le remembrement; en cet été 2006, nous avions retrouvé deux blocs de pierre…notre borne avait été brisée par le bulldozer, comme nous l’avait confirmé M.Bouriant, un ancien camarade de classe. D’après les souvenirs communs de ces deux élèves, M.Lalevée, alors Maire de Braize, avait promis de reconstituer « cette trace de la commune » (La Montagne…6 novembre 2006).
La promesse vient d’être tenue par le fils de ce camarade: une nouvelle borne a pris place dans la haie, près des vestiges de l’ancienne.
NB: lors de ces visites, un doute nous venait, en observant au loin les côtes vers Montaloyer…mais l’époque n’était pas alors à la contestation, ni même à la discussion!