Archive for the ‘braize’ Category

Rencontre Internationale au C.S.B.

mardi, novembre 6th, 2012

Reportez-vous à la page « Naissance du mouvement associatif à Braize »…après des débuts laborieux, notre club devait déjà  faire face à la concurrence des activités du Foyer Rural. On lit: Une tradition fut tout de même maintenue : l’organisation du Tournoi de Sixte annuel, avec, en point d’orgue, en 1951, la participation d’une équipe du 92ème régiment d’infanterie dont une compagnie était stationnée à Montluçon, équipe dans laquelle figuraient 2 joueurs vedettes de l’A.S . St Etienne de l’époque.

On peut y ajouter un autre souvenir sportif « international », la rencontre avec l’équipe de l’Ecole forestière d’Edimbourg qui effectuait régulièrement un stage en Forêt de Tronçais en fin d’année scolaire…Malgrè leur formation de rugbymen, ou plutôt, grâce à cette formation, ces gaillards ne laissèrent guère de chances à notre équipe outrageusement dominée « tant du point de vue physique que technique » ! On vient de retrouver une photo d’époque.

Une chaise vide…

dimanche, juin 24th, 2012

Vide, elle le restera; c’était la chaise de Louis où il aimait s’asseoir à l’heure de la sieste, à l’ombre du vieux chêne, face à son « Domaine ».
Louis vient donc de nous quitter; pour nous, Louis, c’était « Baignereau », la personnalisation même du site, avec sa porte ouverte, été comme hiver, maintien sans doute d’une vieille tradition d’hospitalité…et prétexte aussi à quelques « canons de rouge » partagés.
Louis, c’était la chienne Tanbelle, partie peu de temps avant lui, les chiennes Tanbelle devrait-on dire puisque le nom perdurait depuis si longtemps! Il fut l’un des irréductibles vignerons de la commune, abandonnant à regret le célèbre Vignoble des Côtes…l’adversaire de la destruction des bouchures, des fossés et des mares…notre météorologue local qui nous renseignait sur l’influence du « Vent de la Messe des Rameaux » ou ses records de chaleur « 45 degrés devant ma grange, je vais pas prendre la température de ma cuisine! ».
Ce fut également un collaborateur de notre site, un peu la mémoire de Braize, contribuant notamment à la recherche du « Parler braizois » et, curieusement, son décès vient nous rappeler un autre terme oublié: on n’aurait pas demandé « Pour qui sonne ce glas?…mais: Pour qui sonne-t-on ces jointes ? »
En fait, c’est peut-être le dernier « Vieux Sage » de Baignereau qui vient de disparaître…Bonne route Louis.

J.J.Martin

A Beauregard…avant le remembrement.

mercredi, mai 23rd, 2012

C’était dans les années 1930; la Famille Carreau n’était plus là, les terres des 2 fermes de Beauregard et des Champs de Balais avaient été redistribuées. Notre horizon se limitait alors au taillis et aux kilomètres de haies des multiples « Pâturaux de Baignereau »…il s’étendrait maintenant jusqu’aux friches de genêts de La Goutte et aux lisières de Richebourg!

Pour ne pas oublier, simplement un exemple: revisiter l’enclos du Champ de Balais, une partie du domaine de la « Réserve de Beauregard »; il était limité par le taillis qui courait encore, à cette époque, de la Rue de Charenton à la Route d’Ainay. Les parcelles 1, 5 et 6 étaient des près permanents, le dernier, le « Bas bleu » étant aussi appelé « Prè des cochons » qui y transhumaient journellement, depuis la ferme…il communiquait avec les Pâturaux par un échalier rustique et par une petite mare. Les champs 2, 3 et 4 consistaient en terres de cultures, avec un assolement plus ou moins régulier…et des rendements douteux…

A la limite du Bas bleu et des Pâturaux, on devinait facilement le tracé en creux, le long de la haie, de l’ancien « Chemin d’Ainay le Château au Village de Braise » qui se dirigeait vers le hameau des Gallerands (voir la page consacrée à l’ancien cadastre). Dans le « Champ du Puits », devait être bâtie une maison du même hameau. Cet ancien tracé explique également le curieux accès à 5 parcelles de l’enclos par la cour de la maison du Champ de Balais…Cette maison n’est pas mentionnée sur le cadastre de 1834; avant 1900, elle dut abriter un atelier de tonnelier, puis la fermette des grands-parents qui « monteront » ensuite à Beauregard.

L’étang de Laleu pris dans les glaces

jeudi, février 16th, 2012

…photo prise lundi 13 février 2012, au lendemain du maximum de l’intensité de la Vague de froid (de moins 13° à moins 16° selon les « ressentis » communaux)…mais, sous cette couche de glace de 10cm et plus, qu’est-ce qu’on doit se sentir tranquilles !

J’ai écrit l’étang de Laleu…dans la Description générale du Bourbonnais en 1569 de Nicolas de Nicolay, il est dit: …parmi « les vassaux non ayant justice en ladicte chastellenie d’Ainay le Chastel, le sieur de La Leu, paroisse de Saint Bonnet du Désert » …la Carte de Cassini mentionne le Moulin de Laleu…le Cadastre napoléonien de 1834 y situe l’Etablissement de Laleuf (la tréfilerie et la pointerie)…et on voit maintenant orthographier Laloeuf

BRAIZE Informations

dimanche, janvier 15th, 2012

2012 voit notre Municipalité présenter à ses administrés cette « Première mouture » d’un Bulletin d’informations semestriel…

On y trouve, à la une, l’éditorial de Mme Lalevée, Maire de la Commune; suivent la présentation des membres du Conseil municipal, des employés communaux et des associations locales, puis des pages consacrées à l’école, la Garderie et la Cantine scolaire, aux commémorations et manifestations diverses…Les projets en cours y sont également évoqués, avec le compte-rendu de la dernière séance du Conseil municipal, et, pour finir, une liste des entreprises artisanales ou agricoles… Y est annexé un « Petit mémo pratique » des adresses ou numéros de téléphone à connaître…

La dernière page est consacrée à divers renseignements statistiques et à des photographies de quelques curiosités braizoises, sans oublier des sites web intéressants…merci d’avoir bien voulu y mentionner les pages « Baignereau » ou « Braize sur wikipedia »

Halloween à Braize

vendredi, novembre 11th, 2011

…décor réalisé par Delphine Pactat et les enfants de la Garderie périscolaire de Braize dont elle a la charge…vous pouvez retrouver aussi « Les nains étaient de retour », mis en ligne en janvier 2011 sur le blog « Baignereau » !

Une légende moins connue: celle de La Pacaudière…

mercredi, août 17th, 2011

Chaque Braizois connaît la Légende du Pas de la Mule, au moins son épisode local, puisque l’histoire débutée aux Brays, passe par Cérilly et les cachots de Viljo avant d’arriver chez nos forgerons-orfèvres, pour se terminer aux Chamignoux! Enfants, nous avons tous tenté de déjouer la malédiction de Satan…peine perdue: le lendemain, notre caillou avait disparu du creux du Pas de la Mule (apparemment, de nos jours, les tournées du Diable seraient plus espacées).
D’après un article de La Montagne du 17-08-2011, on projetterait même un circuit en Pays de Tronçais, avec, en fil rouge, ce Conte à rebondissements!

La légende de l’édification « diabolique » du Château de La Pacaudière nous était bien moins contée, moins romanesque sans doute, et très courte ! La voici, relatée par Georges Bodard dans ses écrits sur Cérilly et les environs.

« …Le christianisme fait des progrès et devient une autre source de lagendes où, presque toujours, le Diable ou Satan joue un grand rôle.
Aux environs de La Pacaudière, sur la paroisse de Braize, un pauvre religieux venant de la Palestine, se trouve isola parmi les païens et voudrait fonder un monastère, pour enseigner et répandre la vraie religion; mais il est sans ressources. Satan, sous la figure d’un mendiant, lui construit une vaste demeure aux allures de château, en trois jours, et lui prodigue des tentations qui le font reconnaître. Le pauvre moine, atterré, retourne en Palestine où il meurt bientôt de remords. Ses successeurs dans le château seront astreints dans la suite à fournir tous les ans, à minuit, au carrefour voisin de la forêt, dix deniers et une poule noire, pour chasser le diable et sa bande qui font toutes les nuits un vacarme effroyable dans une des ailes du château! « 

Légende ou réalité: à l’époque de la Fronde, des assiégeants de Montrond cantonnaient à La Pacaudière: un déserteur fut pendu devant le porche du château pour avoir violé l’épouse du commandant.

Réalité sans doute: à l’époque de la Révolution française, d’après le curé de St Bonnet, Hérault « …le 24 mars 1790, pour le lundi de Pentecôte, fut livrée à La Pacaudière une sanglante bataille, suivie de ravage et de pillage abominables… »

L’Equipage de La Mériseraie à La Pacaudière.

lundi, août 8th, 2011

Après la Grande Guerre, M.André Morel vint s’installer à La Pacaudière; c’était le descendant d’une famille de fondeurs qui avait acquis, en 1826, les Forges de Saint Nicolas à Revin (Ardennes). Installés au Château de La Mériseraie, ils y entretenaient un équipage qui portait le nom de la propriété (une meute de 70 chiens en 1907).

On retrouvera cet équipage de La Mériseraie en Forêt de Tronçais de 1920 à 1932 (source Histoire de la vénerie à Tronçais).

« M.Morel chassait le cerf deux ou trois fois par semaine, à jours réservés, et avait sous-loué la chasse du chevreuil et du sanglier à des sociétés de chasseurs à tir de Cérilly et des environs qui chassaient avec quelques chiens, hors les jours réservés pour la chasse aux cerfs.

M.Morel chassait à courre selon la méthode anglaise, avec piqueurs anglais et chiens anglais, à la muette, sans aboiements, sans sonneries de cors, sans invités, sans apparat. Ces chasses sans attrait, qu’aucun curieux ne suivait, passaient inaperçues. Cela semblait être le désir du veneur. Elles n’ont laissé aucun souvenir dans le pays… » (G. Bodard – Cérilly et les environs)
A cette époque, en bordure de l’étang et à la limite des près de la ferme, était construit le chenil, mais également un équarrissage.

Braize et le Cadastre de 1834.

jeudi, mai 26th, 2011

Le « Village de Braise » était alors situé dans le vallon et se limitait à l’église et aux bâtiments de la Cure, le bourg actuel se nommant toujours « Village de La Bruyère ».

Une seule route y est mentionnée, en limite sud de la commune, la « Route d’Urçay aux Forges de Saint Jean de Bouis »; la plupart des « Chemins » convergent vers l’église: de Meaulne par Montaloyer et La Mimonerie, de Cérilly par Le Feuillet et la limite ouest de La Pacaudière, d’Ainay le Château depuis le carrefour des Gallerands, de St Amand par le Village de La Bruyère, de Changy, de L’Estelon, d’Urçay en passant à la Croix Pétouillon …On peut supposer que le Chemin de Meaulne empruntait en partie le tracé de l’ancienne « Allée des Templiers ».

En aval de la chaussée de l’étang communal (à l’époque étang de Laleuf), l’établissement de Laleuf comprenait cinq bâtiments et une « Usine », à quelque distance sur le ruisseau; ils abritaient une tréfilerie et une pointerie; un aïeul, habitant La Queudre y fut ouvrier d’usine.
Dans l’enclave de La Pacaudière, outre l’étang et le Cros chaud, près du lavoir actuel, on voit un bief qui alimentait vraisemblablement « le Ch’tit Moulin » dont parlaient d’anciens braizois …

On peut aussi y noter la place de la culture de la vigne: aux Gravières, à La Cornille, au nord de la Cote 246, mais surtout au « Vignoble de Verneuil » où l’on peut compter plus de 60 parcelles et où un autre ancètre possédait 7 rangs de vigne, dont 4 « échamiaux »…
Autre curiosité: le « Carrefour des six Chemins », vers la Croix Bonnefond où n’existait alors aucune construction…

Mais la principale découverte pour un ancien habitant de « La Réserve de Beauregard », c’est l’importance du « carrefour des Gallerands »; le Chemin d’Ainay le Château au Village de Braise quittait son tracé actuel à hauteur de la maison du Champ de Balais pour se diriger vers le hameau des Gallerands qu’il traversait, en direction de l’église; il y avait alors 4 ou 5 bâtiments et un oncle du propriétaire actuel se souvenait que des pierres en avaient été prélevées pour agrandir Beauregard et qu’il abritait peut-être un relais de diligence…la route de St Bonnet était même nommée « Chemin des Gallerands à Cérilly »…et les 2 fermes de Beauregard se trouvaient dans un vaste enclos de plus de 5 hectares, à l’écart de la circulation…

(vous pouvez également retrouver l’ensemble des feuilles de ce Cadastre napoléonien de 1834 sur le site archives.allier.fr onglet recherche)

NB: au Village de La Bruyère, existait déjà  la Maison du Bon Saint Antoine et une Maison « Au Bon Saint Joseph » est signalée, à Baignereau, en limite des communes de Braise et de St Bonnet le Désert…y recevait-on quelque aide sociale ou médicale?…toujours à Baignereau, à quelques hectomètres de la Garde des Landes Blanches, on trouve un « Prè du Four percé »: que pouvait-être ce four?

…et si les laveuses revenaient ?

jeudi, janvier 20th, 2011

Lors de ses voeux de nouvel an, Mme Marie Solange Lalevée, Maire de Braize, a fait part du projet de restauration de l’ancien « lavoir de l’église ».
On ne prétendra pas qu’il s’agisse d’une oeuvre d’art, mais de là à parler d’une verrue dans le paysage…souvenons-nous plutôt des laveuses du bourg qui, dans les années 1930, descendaient (et remontaient !) la Rue des Maréchaux, leur brouette chargée de la lessive hebdomadaire: elles méritent bien ce petit hommage.

En ce temps là, on partageait avec le bétail l’usage des nombreuses mares de la commune, on disait « les pêcheries »…il y avait celles de l’école, des Gallerands, de Beauregard, de La Cornille, de Verneuil où ma mère, enfant, faillit se noyer, celles aussi des Pâturaux, à l’angle des kilomètres de bouchures et de fossés qui quadrillaient ces terres humides…Une mention spéciale pour le « Cros chaud »: toujours en ces années 30, le propriétaire de La Pacaudière autorisait l’utilisation de cette mare « qui ne gelait jamais »; elle devait se trouver à peu de distance en aval de la chaussée actuelle…peut-être un souvenir du « lavoir banal » ? Les anciens se rappelaient alors que « dans le temps », il existait plusieurs étangs de La Pacaudière; la Carte de Cassini mentionne, en effet, 2 étangs à La Pacodière…et ceux de Pouvereux, de Laleu avec son moulin, Duri…(j’ai respecté l’orthographe de la carte)

Le premier lavoir communal vit donc le jour à cette époque; à l’origine, il longeait la rue sur quelques mètres, bordé par un muret maçonné et utilisé aussi bien pour abreuver les vaches que par les laveuses qui y installaient leur planche et leur cabas; le ruisseau traversait ensuite la rue et on le franchissait à gué. c’est un peu plus tard que la partie lavoir fut améliorée et clôturée…la photo ci-dessous vous en donne un petit aperçu: elle date de 1942.

Ce ne sont que des souvenirs d’enfance…toutes les précisions ou contradictions seront les bienvenues.