L’étang de Laleu pris dans les glaces

16 février 2012 - laurent

…photo prise lundi 13 février 2012, au lendemain du maximum de l’intensité de la Vague de froid (de moins 13° à moins 16° selon les « ressentis » communaux)…mais, sous cette couche de glace de 10cm et plus, qu’est-ce qu’on doit se sentir tranquilles !

J’ai écrit l’étang de Laleu…dans la Description générale du Bourbonnais en 1569 de Nicolas de Nicolay, il est dit: …parmi « les vassaux non ayant justice en ladicte chastellenie d’Ainay le Chastel, le sieur de La Leu, paroisse de Saint Bonnet du Désert » …la Carte de Cassini mentionne le Moulin de Laleu…le Cadastre napoléonien de 1834 y situe l’Etablissement de Laleuf (la tréfilerie et la pointerie)…et on voit maintenant orthographier Laloeuf

BRAIZE Informations

15 janvier 2012 - soljj

2012 voit notre Municipalité présenter à ses administrés cette « Première mouture » d’un Bulletin d’informations semestriel…

On y trouve, à la une, l’éditorial de Mme Lalevée, Maire de la Commune; suivent la présentation des membres du Conseil municipal, des employés communaux et des associations locales, puis des pages consacrées à l’école, la Garderie et la Cantine scolaire, aux commémorations et manifestations diverses…Les projets en cours y sont également évoqués, avec le compte-rendu de la dernière séance du Conseil municipal, et, pour finir, une liste des entreprises artisanales ou agricoles… Y est annexé un « Petit mémo pratique » des adresses ou numéros de téléphone à connaître…

La dernière page est consacrée à divers renseignements statistiques et à des photographies de quelques curiosités braizoises, sans oublier des sites web intéressants…merci d’avoir bien voulu y mentionner les pages « Baignereau » ou « Braize sur wikipedia »

Halloween à Braize

11 novembre 2011 - soljj

…décor réalisé par Delphine Pactat et les enfants de la Garderie périscolaire de Braize dont elle a la charge…vous pouvez retrouver aussi « Les nains étaient de retour », mis en ligne en janvier 2011 sur le blog « Baignereau » !

Suivre Baignereau sur Twitter

22 août 2011 - laurent

Notre voisine Tanbelle vous accueille sur la page twitter de baignereau.

Une légende moins connue: celle de La Pacaudière…

17 août 2011 - soljj

Chaque Braizois connaît la Légende du Pas de la Mule, au moins son épisode local, puisque l’histoire débutée aux Brays, passe par Cérilly et les cachots de Viljo avant d’arriver chez nos forgerons-orfèvres, pour se terminer aux Chamignoux! Enfants, nous avons tous tenté de déjouer la malédiction de Satan…peine perdue: le lendemain, notre caillou avait disparu du creux du Pas de la Mule (apparemment, de nos jours, les tournées du Diable seraient plus espacées).
D’après un article de La Montagne du 17-08-2011, on projetterait même un circuit en Pays de Tronçais, avec, en fil rouge, ce Conte à rebondissements!

La légende de l’édification « diabolique » du Château de La Pacaudière nous était bien moins contée, moins romanesque sans doute, et très courte ! La voici, relatée par Georges Bodard dans ses écrits sur Cérilly et les environs.

« …Le christianisme fait des progrès et devient une autre source de lagendes où, presque toujours, le Diable ou Satan joue un grand rôle.
Aux environs de La Pacaudière, sur la paroisse de Braize, un pauvre religieux venant de la Palestine, se trouve isola parmi les païens et voudrait fonder un monastère, pour enseigner et répandre la vraie religion; mais il est sans ressources. Satan, sous la figure d’un mendiant, lui construit une vaste demeure aux allures de château, en trois jours, et lui prodigue des tentations qui le font reconnaître. Le pauvre moine, atterré, retourne en Palestine où il meurt bientôt de remords. Ses successeurs dans le château seront astreints dans la suite à fournir tous les ans, à minuit, au carrefour voisin de la forêt, dix deniers et une poule noire, pour chasser le diable et sa bande qui font toutes les nuits un vacarme effroyable dans une des ailes du château! « 

Légende ou réalité: à l’époque de la Fronde, des assiégeants de Montrond cantonnaient à La Pacaudière: un déserteur fut pendu devant le porche du château pour avoir violé l’épouse du commandant.

Réalité sans doute: à l’époque de la Révolution française, d’après le curé de St Bonnet, Hérault « …le 24 mars 1790, pour le lundi de Pentecôte, fut livrée à La Pacaudière une sanglante bataille, suivie de ravage et de pillage abominables… »

Les cartes postales de grand-mère Marie ?

8 août 2011 - soljj

ce souvenir des années 1930:

L’Equipage de La Mériseraie à La Pacaudière.

8 août 2011 - soljj

Après la Grande Guerre, M.André Morel vint s’installer à La Pacaudière; c’était le descendant d’une famille de fondeurs qui avait acquis, en 1826, les Forges de Saint Nicolas à Revin (Ardennes). Installés au Château de La Mériseraie, ils y entretenaient un équipage qui portait le nom de la propriété (une meute de 70 chiens en 1907).

On retrouvera cet équipage de La Mériseraie en Forêt de Tronçais de 1920 à 1932 (source Histoire de la vénerie à Tronçais).

« M.Morel chassait le cerf deux ou trois fois par semaine, à jours réservés, et avait sous-loué la chasse du chevreuil et du sanglier à des sociétés de chasseurs à tir de Cérilly et des environs qui chassaient avec quelques chiens, hors les jours réservés pour la chasse aux cerfs.

M.Morel chassait à courre selon la méthode anglaise, avec piqueurs anglais et chiens anglais, à la muette, sans aboiements, sans sonneries de cors, sans invités, sans apparat. Ces chasses sans attrait, qu’aucun curieux ne suivait, passaient inaperçues. Cela semblait être le désir du veneur. Elles n’ont laissé aucun souvenir dans le pays… » (G. Bodard – Cérilly et les environs)
A cette époque, en bordure de l’étang et à la limite des près de la ferme, était construit le chenil, mais également un équarrissage.

Les contes du Bourbonnais revus par Papy

21 juillet 2011 - laurent

Jean-Jacques nous propose une version revue et illustrée de deux contes de sa jeunesse, le conte des Trois Laveuses et le conte de Moitié d’Jau.
Retrouvez-les sur la nouvelle page du site Les contes du Bourbonnais revus par Papy.

Les 50 ans du Cérilly

4 juillet 2011 - laurent

Une de nos premières visites lorsque nous venons en forêt de Tronçais est consacrée à la fromagerie Déret à Theneuille afin de constituer notre stock de Cérilly, Bleus de Bourbon, Tommes de Tronçais, Saint-Pardoux ou autre Figalins ou Galopins.
2011 voit le cinquantième anniversaire du Cérilly, le fromage traditionnel de la fromagerie, un bon prétexte pour faire un détour par Theneuille.

Venez fêter cela le Dimanche 31 Juillet avec visite de la fromagerie, repas et concert.



Fromagerie Déret et Fils
Route de Saint Pardoux – 03350 Theneuille
Tel: 04 70 67 57 58
Mail: fromagerie.deret@orange.fr

Braize et le Cadastre de 1834.

26 mai 2011 - soljj

Le « Village de Braise » était alors situé dans le vallon et se limitait à l’église et aux bâtiments de la Cure, le bourg actuel se nommant toujours « Village de La Bruyère ».

Une seule route y est mentionnée, en limite sud de la commune, la « Route d’Urçay aux Forges de Saint Jean de Bouis »; la plupart des « Chemins » convergent vers l’église: de Meaulne par Montaloyer et La Mimonerie, de Cérilly par Le Feuillet et la limite ouest de La Pacaudière, d’Ainay le Château depuis le carrefour des Gallerands, de St Amand par le Village de La Bruyère, de Changy, de L’Estelon, d’Urçay en passant à la Croix Pétouillon …On peut supposer que le Chemin de Meaulne empruntait en partie le tracé de l’ancienne « Allée des Templiers ».

En aval de la chaussée de l’étang communal (à l’époque étang de Laleuf), l’établissement de Laleuf comprenait cinq bâtiments et une « Usine », à quelque distance sur le ruisseau; ils abritaient une tréfilerie et une pointerie; un aïeul, habitant La Queudre y fut ouvrier d’usine.
Dans l’enclave de La Pacaudière, outre l’étang et le Cros chaud, près du lavoir actuel, on voit un bief qui alimentait vraisemblablement « le Ch’tit Moulin » dont parlaient d’anciens braizois …

On peut aussi y noter la place de la culture de la vigne: aux Gravières, à La Cornille, au nord de la Cote 246, mais surtout au « Vignoble de Verneuil » où l’on peut compter plus de 60 parcelles et où un autre ancètre possédait 7 rangs de vigne, dont 4 « échamiaux »…
Autre curiosité: le « Carrefour des six Chemins », vers la Croix Bonnefond où n’existait alors aucune construction…

Mais la principale découverte pour un ancien habitant de « La Réserve de Beauregard », c’est l’importance du « carrefour des Gallerands »; le Chemin d’Ainay le Château au Village de Braise quittait son tracé actuel à hauteur de la maison du Champ de Balais pour se diriger vers le hameau des Gallerands qu’il traversait, en direction de l’église; il y avait alors 4 ou 5 bâtiments et un oncle du propriétaire actuel se souvenait que des pierres en avaient été prélevées pour agrandir Beauregard et qu’il abritait peut-être un relais de diligence…la route de St Bonnet était même nommée « Chemin des Gallerands à Cérilly »…et les 2 fermes de Beauregard se trouvaient dans un vaste enclos de plus de 5 hectares, à l’écart de la circulation…

(vous pouvez également retrouver l’ensemble des feuilles de ce Cadastre napoléonien de 1834 sur le site archives.allier.fr onglet recherche)

NB: au Village de La Bruyère, existait déjà  la Maison du Bon Saint Antoine et une Maison « Au Bon Saint Joseph » est signalée, à Baignereau, en limite des communes de Braise et de St Bonnet le Désert…y recevait-on quelque aide sociale ou médicale?…toujours à Baignereau, à quelques hectomètres de la Garde des Landes Blanches, on trouve un « Prè du Four percé »: que pouvait-être ce four?